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Confortable l'évidence. Paola Niuska Quilici
◶09.10.23
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15 €
Confortable l'évidence'
15 euros
14,5 x 22,5 cm
ISBN 979 10 96362 01 1
100 exemplaires numérotés
Confortable l’évidence constitue le premier volume recueillant les poèmes de Paola Niuska Quilici.
Cet ouvrage est dédié à l’artiste Gabriela Morawetz.
Il donne à lire cinquante poèmes choisis par l’autrice.
Ceux-ci ont été écrits entre 2020 et 2021.
Confortable l’évidence, originellement titré Confortable l’évidence des choses qui existent, est un recueil dont les poèmes initiaux et le titre ont été composés lors du premier confinement, suite à la découverte du film The Pillow Book de Peter Greenaway et à la lecture des Notes de Chevet de Sei Shonagon. Les poèmes de Paola Quilici sont écrits « phénoménologiquement » : de même que les objets éclairés projettent des ombres portées, dans son écriture, une sensation perçue entraîne des effets, formulables en une phrase qui génère à son tour son champ sémantique et symbolique, tel un paysage en métamorphose. Les lettres, qu’elles soient cédille comme dans le poème Choses qui existent, ou fourche comme dans Y, pointent un endroit où le familier amoureux se mêle à la paresse dominicale. Les objets les plus simples rencontrent leur propre image et s’y installent confortablement, comme un oreiller froissé qui contient encore la chaleur au matin, ou le repli d’une couette qui épouse une main. Souvent, il est question de sommeil, d’architectures anachroniques, de corps astrologiques ou d’héraldique en libre usage. On y retrouve aussi tout un bestiaire : papillons de nuit, limace, oiseau d’augure ni bon ni mauvais… L’observation minutieuse et méfiante qui se joue entre ces situations intimes devenues tableaux poèmes, fait miroir à la langue de Paola Quilici qui ose toucher ce qu’elle regarde. Aussi, sans barrière de langages, elle collecte les mots là où ils résonnent, quitte à faire glisser les sens au-delà de l’exactitude terminologique. À la lecture de ses textes, on entre dans une soi-disant pièce qui a plusieurs noms, qui est parfois moite et visqueuse, ailée et poussiéreuse, sexuelle et tendre, peuplée de loupiotes ou d’agrumes. En point de fuite, on y trouve toujours un objet, ou un mot extérieur au drame, comme un citron posé là, sans demander son reste. Sous l’évidence narrative des poèmes, les objets ont leur propre écosystème. Ils sont exposés, déplacés, installés, comme pour charger ou décharger les tensions qui nous tendent, les mettre en je comme un mime, puis les faire apparaître bien au loin. À la façon de ce qu’il contient, ce recueil figure et existe simultanément, au creux d’une écriture qui nous tient entre ses paumes, dans un excès toujours léger. — Pauline Chasseray Peraldi
Paola Quilici, pour le plaisir de soulever le plomb, l’étain et l’antimoine a donné forme à ses poèmes en Vendôme corps 12. Accompagnée par Julie Hubert qui en a composé les titres, l’ensemble du recueil a été imposé et imprimé par Théo Revelen Bernard. Les monotypes de couvertures, et ceux présents dans l’ouvrage, ont été tirés à l’aide d’une presse à épreuve Korrex, leurs variations chromatiques font de chacun de ces volumes des exemplaires uniques.
Les papiers ont étés chinés au sein de la réserve de Jean-Claude Bernard, que nous remercions. Nous saluons nos ami.e.s Manuel Grand et Fanny Myon pour leurs aides et leurs regards ainsi que Raphaëlle Giaretto, Pauline Chasseray — Peraldi et Solon Rocaboy pour leurs soutiens.
Imprimé à 100 exemplaires. Composition et foulage typographique. 14,5 x 22,5 cm. ISBN : 979 — 10 — 96362 — 01 — 1
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